Whatever Works est un film réjouissant.
Les dialogues truculents sont la grande force de ce métrage (les inconditionnels de Woody m'informent que j'enfonce une porte ouverte). Les sujets les plus éparses se bousculent dans des échanges surréalistes. Quelles sont les bonnes maternelles aztèques ?
Pourtant un thème domine, interrogation anodine, comment être heureux ? Notre ami Boris, compilation de tous les défauts les plus insupportables, ne se pose même plus la question jusqu'à ce que débarque son antithèse : Mélodie Célestine (yes, it's french !).
S'enchaine alors l'évolution surprenante de la galerie de personnages. Et là, constat : nous sommes versatiles. Peu importe la force avec laquelle nous martelons nos principes, nos désirs, le moindre changement nous retourne nous et notre veste.
La solution très pragmatique de Boris : tout ce qui marche, pourvu que ça marche...
Whatever Works est un film anodin.
L'happy end osé et le sentiment de facilité qui survole le film gâtent un peu l'appréciation générale. Ce réjouissant spectacle ne marque pas les esprits : ce sont les simples tribulations de New-Yorkais à New York, sans conséquences.
En somme, un film réjouissant et anodin.
(conclusion pourrie)