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Regarder un film n'est pas une action anodine, le contexte dans lequel on regarde le film est pour moi très important.
Un film d'horreur ne se regardera pas dans les même conditions qu'une comédie. En tout cas c'est comme cela que personnellement j'aime me plonger dans des films dont l'univers est captivant et qui possèdent une identité.


Dans le cas de "Whiplash", je n'étais pas spécialement attiré par le film, c'est sous les conseils insistants d'un ami que je me suis arrêté un soir dessus.
Prévenu par mon ami que le film se devait d'être vu et surtout écouté j'ai été un peu réticent à le regarder sans casque mais toutefois les enceintes m'ont permis de bien profiter de toute la puissance de ce duo image/son.


Vendu par mon ami comme un "shonen" j'ai tout de suite saisi de quoi il voulait parler, le personnage principal et l'histoire est pour le moins singulière et ce n'est pas pour me déplaire. Le film m'as beaucoup touché vis à vis de la facon dont il parle de la passion.
Le jeune homme que nous suivons, épris de musique et en particulier de jazz nous emporte tout de suite dans son univers.
Ceux qui feront un minimum l'effort de prêter l'oreille se trouveront transportés dans certains passage, notamment la fin en particulier.


Ce voyage qui nous permet de voir l'évolution d'un jeune passionné a été toutefois, mais ce n'est que mon avis personnel trop évident. Les multiples indices scénaristiques nous dévoile trop ce qu'il adviendra de notre jeune musicien. Ce n'est donc pas l'histoire en elle même qui m'as transporté mais cela a été l'intensité crée par les personnages, la tension ressentie lors des nombreuses répétitions dans ce conservatoire hanté par un enseignant ultra exigeant.


Chaque personnes ressentira ce film différemment selon son propre vécu et ses sensations. Toutefois on ne peux être insensible devant certaine images chargées de symboles t de messages forts au coeur du film.
La question de l'entraînement de la compétition, du niveau d'exigence et du repoussement extrême de ces limites tout cela dans le film a été le point le plus intéressant pour moi.

Toma-San
8
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le 25 oct. 2016

Critique lue 274 fois

4 j'aime

Toma-San

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