Raaah que c'était bon!
Les acteurs sont magiques!
J.K. Simmons, connard jusqu'au-boutiste à l'oreille parfaite, qui dégomme ses élèves à coups d'insultes plus rapides qu'une gatling. Je n'avais pas vu autant d'éloquence dans l'insulte -chose que j'apprécie particulièrement- depuis In the Loop & Peter Capaldi.
Miles Teller, talent fou, mais insuffisant, bosseur jusqu'à en crever, et une forme de sociopathie qui rappelle Jesse Eisenberg dans The Social Network.
La musique est parfaite, n'étant pas spécialement fan de jazz moi même, je pense que cela pourrait même convaincre ses opposants!
Petite analyse : comment filmer la musique?
L'enchaînement des plans est parfait et donne le rythme durant les phases musicales, niveau réalisation, rien à dire.
Pour donner tous son sens à ce film, il faut cependant pouvoir faire apprécier au spectateur la nuance entre bonne musique et génie musical. Pas évident. Le réalisateur passe donc uniquement par le tempo et la vitesse pure. N'étant pas musicien moi même, je ne peux qu'imaginer que c'est infiniment réducteur de ce qu'il faut pour être un bon batteur, mais ça a le mérite de rendre la différence appréciable au plus grand nombre.
Bref, j'aimerais être aussi éloquent, j'aimerais avoir la patience, le talent de jouer d'un instrument, en attendant, regarder Whiplash m'a bien fait rêver!