J'ai pas de titre, c'est dur de trouver un titre.
Tellement bon que pendant 1h45, je me suis oublié.
Ce film n'est pas un film sur le jazz, qu'on se le dise tout de suite (quoi qu'un peu quand même, mais allez voir ce film sous prétexte que ça parle musique à l'intérieur serait une erreur, une putain de grossière erreur), et pas non plus sur la batterie.
Whiplash est une sorte de drame moderne, une métaphore un peu dure de la vie en générale, qui tend à montrer que si on est pas le meilleur dans ce que l'on fait, alors on est rien, ou pas grand chose. Le personnage principal interprété par Miles Teller est touchant. On le suit au travers du film vers ce qui semble être une ascension jusqu'au plus haut sommet du jazz... Que nenni mon ami. Plus le film avance et plus notre petit batteur en herbe bat de l'aile. Non pas que ses qualités de batteur s’essoufflent, au contraire, mais disons plutôt que son obsession de devenir le meilleur lui bouffe littéralement la vie, jusqu'à ce que la pression soit telle, qu'il craque complètement.
Sobre, touchant, triste, brutal et même drôle par moment (big up à J.K Simmons), Whiplash mérite largement les éloges qu'il reçoit. Bisous.