Whiplash est la très bonne surprise de cette fin d'année en cloturant 2014 en beauté. Le deuxième film de Damien Chazelle se révèle assez autobiographique puisqu'il s'est inspiré de son expérience de batteur au conservatoire pour concevoir le scénario et les différents personnages. Le film s'ouvre sur l'entrainement d'Andrew et finit aussi sur un rythme endiablé, preuve que la musique est vraiment au centre de l'intrigue en devenant presque au fur et à mesure une véritable machine de guerre. En effet, la lutte qui oppose Andrew et Terence a pour arme la musique et les notes. Whiplash prend souvent, lors des concerts que donnent le conservatoire, l'allure d'un film de guerre où la scène symbolise le champ de bataille sur lequel des musiciens transpirent, saignent et se surpassent pour tenter d'obtenir la satisfaction de leur professeur. D'ailleurs, la mise en scène est rythmée et énergique tel les mouvements de batterie devant être réalisés. Chaque solo est pensé comme pouvant être fatal et faire basculer une vie. Cela se ressent très fortement et l'anxiété voir le stress gagnent aussi très rapidement le spectateur. Bien souvent la caméra se place à hauteur d'Andrew ce qui nous permet de ressentir plus intensément ses souffrances et plus globalement ses différentes émotions avec des moments d'adrénaline et de joie et des moments plus durs où le désespoir et le dégout de la musique se font ressentir.
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