Un film qui correspondrait mieux au monde du sport
Un film sur le Jazz qui a aucun moment n'en parle... Ici il est plus question d'archarnement et de depassement de soi dans le but d'etre le meilleur mais en aucun de passion le sujet aurait ete sur le sport de haut niveau que le personnage du professeur aurait mieux fonctionné...
C'est un film qui explique toute la philosophie de la methode d'enseignement du prof(bien loin de la réalité),ultra rigide et froid,pour un denouement qui etait evident. Ca pleur et ca saigne tout le long du film alors qu'arrivé a un moment en jouant quotidiennement tout musicien fait de la corne,j'imagine que c'etait la volonté du réalisateur pour qu'on eprouve de l'empathie envers ce gamin de 19 balais qui enerve au plus au point en grimacant tout le long du metrage alors qu'il "tape" sur la batterie comme si c'etait un clip parce que oui,il n'a aucune notion de batterie, ca tape sur la caisse claire au lieu du tom, le charley au lieu de la cymbale bref toute cette simulation digne d'un mauvais porno agace.
*Spoil* Pour en revenir a la caracterisation du personnage du prof on comprend assez vite qu'au final il est humain(lors de la scene avec sa famille dans le couloir du conservatoire) et que tout ce qu'il veut c'est avoir un futur "grand" dans son cours,pour le trouver il joue au dur en faisant tout pour decourager ses eleves car un grand n'abandonnerait pas, en justifiant cette methode sur une anecdote fausse. Le réalisateur fait pourtant le choix de le rabacher encore et encore dans le dialogue pour combler le vide du manquement de mise en abyme des personnages. Ce discours et l'anecdote sur laquelle il fonde son enseignement rend la conclusion evidente sur la derniere scene l'eleve va jouer comme un dieu et satisfaire son prof, ce qui rend le denouement normal et evident mais en aucun cas magique.*Spoil*
Bref en conclusion c'est un film diametralement opposé au monde de la musique et a son essence meme, ca prend le spectateur pour un con, on pourrais sortir de la salle acheter du pop-corn et pisser un coup qu'a notre retour le devellopement n'aurait pas bougé d'un poil. La caracterisation des personnage et tissé de fil rouge et pourtant le réal nous l'explique encore et encore comme pour appuyer son doigt sur une plaie. la seule tension reside dans...non oubliez la tension tout comme le voyage, ici il n'est question que de froideur alors que le Jazz en est a l'opposé.