Whiplash, ou Rocky Balboa
Whiplash est un de mes film préférés de l'année 2014. Pourquoi ? Déjà par ce qu'il est bien (Remarquez que ce n'est pas donné à tous les films). Vous savez, ce film est une gifle, aussi bien morale que physique.
Je vais commencer par la technique. La lumière de ce film est fantastiquement bien gérée cet orangé tellement doux pour un film si claquant. Ca envoie du pâté. Puis, mention spéciale au cadreur qui, selon moi, devrait recevoir la légion d'honneur pour être aussi bon. Cet homme est un ninja de la caméra. La précision de ses mouvements est impeccable ce qui donne cet aspect de propreté et de perfection au film. Ironique pour un film qui parle de la perfection et l'entraînement n'est-il pas ?
Le film en lui même n'est qu'une bête histoire d'entraînement intensif pour devenir meilleur, même plus que meilleur. Mais la manière dont le film traite ce sujet n'est pas forcément banal, vu qu'il met en jeu (Et bien un jeu en fait) un professeur tyrannique voulant pousser ses élèves au meilleur de leur capacité.
Démarre alors le duel entre les deux personnages principaux, incarnés par des acteurs peu connus qui se révèlent être d'une excellence particulière.
Même si je blâme une ou deux scène en trop, ou encore de rabaisser le génie (sans intention particulière, c'est le film qui veut ça) de Charlie Parker à un bête entraînement intensif.
Whiplash est un véritable coup de fouet (Ha ha), barbare quelques fois, d'une puissance phénoménale (La scène finale) Mais surtout d'une réalisation au scalpel, sans pareil. Surtout quand on sais que Miles Teller à fait 99% des scènes de batterie et que le sang, c'est du vrai.
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