Girls with Guns Cat III
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Whore & Policewoman s’avère plutôt sympathique. Du Cat. III érotique, nous ne verrons rien. Des scènes de nudités furtives en début de film, point. Très vite, le film de Wong Gwok-Chue marque son penchant pour l’actioner et nous plonge dans une intrigue policière des plus basiques. Une prostituée grande bouche est la cible d’assassins qu’elle fuit tant bien que mal. On lui adjoint alors une policière qui cogne dur. Dès lors, ce film policier se transforme en buddy girl, où les deux jeunes femmes se mènent la vie dure. D’abord antagonistes, avec des moments « légers » elles vont s’associer par la force des choses, et s’en sortir pour faire éclater la vérité. D’autant plus qu’elles parviennent à découvrir qui est l’homme masqué qui massacre les prostituées. D’ailleurs, en parlant de s’associer, l’acte déclencheur est une scène de viol collectif. Ici, pas de voyeurisme déplacé et abjecte mais une mise en scène pudique et tragique. Nancy, diminuée physiquement est la cible d’une bande qui tente d’abuser d’elle avant que May Lin ne se sacrifie. Une scène forte qui remue. A partir de là, les deux jeunes femmes se reconstruisent pour devenir encore plus coriaces. L’auteur déroule et enchaine les combats pieds/poings où excelle merveilleusement Michiko Nishiwaki. Sans ça, Whore & Policewoman lie plus ou moins bien les temps-forts et temps-morts jusqu’à cet acte final, où ce n’est plus Michiko Nishiwaki qui brille (mise au repos, on dit d’ailleurs qu’elle se serait blessée lors du tournage) mais une inconnue (qu’on ne retrouve pas sur les bases de données) aux dextérités physiques qui donnent à voir.
Whore & Policewoman est un honnête film d’action avec en son centre un duo qui fonctionne. On ne s'attardera pas sur son scénario aux éléments peu crédible.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/09/16/whore-policewoman-1993-wong-gwok-chue-avis-review/)
Créée
le 2 nov. 2013
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