Le problème de Wild, déjà, pour moi, c'est qu'il souffre de la comparaison avec Into the Wild. Même thème, même traitement en flash back, mêmes situations extrêmes, mêmes moments d'humanité...
Cheryl a foutu sa vie en l'air (drogues, sexe...) après la mort de sa mère. Et puis, au bord du précipice, décide de faire une randonnée. Plus de 1500 km, alors qu'elle n'est pas du tout expérimentée, ni même préparée.
Solitude, la tête pleine de ses erreurs et de ses bonheurs du passé, Cheryl va marcher, marcher, marcher; Elle fait des rencontres (pratiquement que des gens cools qui l'aident, à part deux types légèrement menaçants), elle apprend la survie, à accepter ce qu'elle a fait, a été, et ce qu'elle est.
Un beau film de rédemption.
Un beau film de belles images de désert (mais pas non plus époustouflantes).
Un beau panel d'acteurs - même les seconds rôles sont justes. Et Laura Dern est carrément lumineuse.
Mais quelque chose de convenu, de déjà vu, déjà entendu.
Un film honnête. Avec sa petite morale limite new age.