Cette critique fait partie de la liste "48Hrs with Walter Hill".
https://www.senscritique.com/liste/48Hrs_with_Walter_Hill/1587246
Après avoir exploré un personnage mythique Amerindien (Geronimo), Walter Hill prend une option sur la pièce de Thomas Babe (Fathers and Sons) et le roman de Peter Dexter (Deadwood), narrant la fin de la vie de Wild Bill Hickok.
Ce qui peut paraitre bien paradoxal, car ces gars-là sont assez dissemblables puisque "ennemis" par delà l'Histoire...
Ces deux histoires se focalisent sur le "fameux" Wild Bill Hickok.
Hill en tire donc une biographie semi-fictive (via le travail de Babe, qui invente une filiation entre Bill et son assassin) et le propose à Jeff Bridges.
Leurs collaborations se fera sans heurts, mais leurs façons de travailler diffèrent quelque peu: là où Bridges demande à faire de multiples prises pour trouver la meilleure manière d'interpréter son rôle, Hill préfère la spontanéité et la rapidité.
Qu'en est-il du film?
Force est de constater que le film s'éloigne beaucoup de la vérité et ne peut aucunement renié ses racines théâtrales.
De fait, le film devient bancal et traine en longueurs inutiles. Hill ne parvient pas à donner du rythme à son scénario hybride et l'interprétation générale ne fera pas date dans l'histoire du cinéma.
D'autant plus que l'excellente série Deadwood viendra replacer une réalité historique, où la décadence de cette ville-champignon nous éclaboussera avec un certain panache.
Sans compter que la mort de Hickock sera enfin conforme aux faits qui se sont déroulés ce fameux 2 Août 1876.
Je me dois de préciser que je n'ai aucune affinité avec ce personnage historique, de par ses actions contre les Natifs Américains.
Il n'est donc pas une légende à mes yeux, mais un soldat "Blanc" dans le sens où celui-ci faisait parti des Ricains anti-Indiens.
Par là-même, Calamity Jane et Buffalo Bill étant du même tonneau, ils n'ont pas non plus grâce à mes yeux.
Mais cela reste un avis bien personnel...