Boooh.


Le scénario est convenu et peu intéressant ; les conflits sont pauvres, les résolutions faciles et attendues la plupart du temps, sauf sur la fin, mais restent trop faciles (quoiqu'elle fasse, elle aurait fini sur scène cette nana). Les personnages sont bien caractérisés mais leur exploitation est répétitive et peu inventive ; de plus, l'héroïne a tendance à énerver car elle trouve toujours le moyen de tomber plus bas : c'est du malus ex machina, quand les auteurs s'acharnent ainsi, et ça n'est pas très intéressant, car ça ne demande pratiquement pas de construction dramaturgique (comme quand elle perd son sac dans le train).


La mise en scène est correcte, heureusement, avec des acteurs qui jouent avec leurs tripes et une caméra qui les suit bien tout en leur laissant l'espace pour jouer. Le découpage est efficace, le montage aussi avec les séquences tire-larmes bien rodées. La musique est un peu fade, il n'y a que sur la fin que j'ai apprécié quelques morceaux et le talent de la chanteuse.


Bref, un peu faible.

Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 14 févr. 2020

Critique lue 399 fois

4 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 399 fois

4

D'autres avis sur Wild Rose

Wild Rose
Fêtons_le_cinéma
2

0% cinéma, 100% mauvais sucre

Jessie Buckley s’est donnée du mal, ça ne fait aucun doute. Nous la voyons s’égosiller à tout bout de chant, vibrer au rythme de la country music curieusement enracinée à Glasgow, ville-portuaire aux...

le 25 juin 2019

8 j'aime

7

Wild Rose
JeanG55
6

Wild Rose

Une découverte. Un film récent (2018) de Tom Harper, cinéaste que je ne connais pas du tout.En résumé, une jeune femme, forte de quelques petits succès locaux en musique country à Glasgow, se voit...

le 19 sept. 2024

5 j'aime

Wild Rose
Cinephile-doux
7

Sur la route de Nashville

Plutôt que de se référer à A Star is Born, l'affiche aurait pu citer le cinéma de Ken Loach, pour son côté rugueux mais l'accroche aurait été moins percutante. L'histoire de cette écossaise éprise de...

le 18 juil. 2019

5 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

122 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

108 j'aime

55