La Galice jusqu'à l'hallali
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Ewa vit et travaille à la campagne et élève seule ses deux enfants avec l’aide de sa mère. Son mari Andrzej, travaille en Norvège et rentre peu en Pologne. Le film commence à l'hôpital et s'y termine. Entre les deux, quelques indices nous sont donnés sur la vie d'Ewa, sa solitude, son mutisme et son désarroi alors qu'elle a eu une liaison adultérine avec un jeune garçon. Le film d'Anna Jadowska n'est jamais explicite, montrant une petite communauté catholique sans histoire et une héroïne, mère aimante mais déboussolée, qui ne trouve pas sa place. Le film est tout en sensibilité mai pâtit de ses choix narratifs qui tentent l'impossible : capter l'insaisissable. On sait gré à la réalisatrice de ne pas nous tenir la main mais la blessure de ces roses sauvages, ces épines dans le coeur, faute de davantage d'éclaircissements, reste plus cérébrale que palpable.
Créée
le 12 août 2018
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