La chasse à la bonne volonté

Gus Van Sant ne me déçoit rarement, mais j'ai été d'autant plus agréablement surpris de le retrouver en tant que réalisateur sachant que le film est assez grand public, sans pour autant perdre la pâte du réalisateur américain.

Le dilemme entre la réussite social et le bonheur est bien illustré par la dualité du professeur de mathématiques et du professeur de philosophie, et voir à quel point il est difficile de concilier les deux dans une même personne m'a poussé à une profonde introspection.

Ben Affleck et Robin williams jouent particulièrement bien leurs rôles, notamment ce dernier, on pourrait presque faire un parallèle avec sa vie et sa poursuite perpétuelle du bonheur, ce qui rend l'acteur et le personnage du film d'autant plus d'attachant. Le jeu d'Affleck toujours légèrement arrogant mais protecteur, correspond parfaitement au personnage de Chuckie Sullivan. Je pense néanmoins que Dicaprio aurait fait un meilleur personnage principal, lui qui à incarné la perfection et le potentiel de réussite social, sans pour autant avoir le bonheur dans d'autres films.

Pour apporter un point négatif, je dirai que le film contient quelques facilités scénaristiques, mais qui sont vite oubliés car l'enjeu réalistique est moins important que l'enjeu philosophique que veut nous montrer Good Will Hunting.