C'est bath Mann
Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...
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le 26 janv. 2011
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Stupéfiante succession de péripéties resserrées au cours desquelles tout pittoresque est évacué, montrant sans pathos la vie et les coutumes rudes et sauvages de l’époque dans toute leur crudité et leur sécheresse, "Winchester 73" suit le parcours d'une arme (la fameuse carabine à répétition du titre) passant de main en main, et constitue un étonnant raccourci de l’histoire des Etats-Unis, dépeints ici comme un enfer de brutalité : il s'agit donc avant tout de se livrer à une réflexion sur la violence sous toutes ses formes...
L’un des facteurs de l’étonnante modernité de ce western atypique est son caractère presque épuré, avec une action remarquablement bien construite et restreinte à l’essentiel absolu, et des personnages quasiment réduits à des stéréotypes : les deux "méchants", interprétés par Stephen McNally et Dan Duryea sont des personnages tout d’une pièce, de véritables salauds vicieux et méprisants, qui n’attirent à aucun moment une quelconque sympathie. James Stewart, résolu et obstiné, les dents serrées, la démarche et le regard déterminés et assez inquiétants, dissimulant mal la sauvagerie qui couve et une pulsion de mort presque irrationnelle, est immense.
[Critique écrite en 2005]
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Créée
le 14 janv. 2019
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