Winnie l'ourson et Porcinet, ainsi que Tigou et le maîte Hibou, sont ulcérés que Jean-Christophe, qui est encore en vie, ait révélé leur existence, au point d'être des cibles régulières et pour se venger, les quatre monstres vont aller au village voisin où vit le jeune homme afin de faire un carnage.
Le premier film, de par l'incongruité de son sujet, avait été la (petite) sensation horrifique de 2022, et il avait été couronné de succès, eu égard à son budget de 100 000 $ seulement. Deux ans plus tard, le même réalisateur rempile, sans aucun acteur d'origine, avec quatre fois plus d'argent, et au final, ce que je regrettais un peu vient de se passer. A savoir qu'il a voulu expliquer pourquoi Winnie l'ourson et ses potes sont devenus ainsi, dans des scènes en animation, et je trouve que ça tue en quelque sorte la magie de l'histoire. Car je le répète, je dois être une des seules personnes qui a aimé le premier film. Là, c'est le retour au gore, mais extrêmement tardif car c'est surtout à la fin, dans un hangar désaffecté où des jeunes font la fête, et c'est ainsi qu'on peut découvrir que les maquillages sont très réussis pour les monstres, en particulier Tigrou et le maître Hibou
Mais quand on voit que les acteurs ont un charisme de sushi, et que l'histoire se dévoile beaucoup trop, je trouve que le soufflé retombe. Et c'est dommage, car le carton du premier Winnie the Pooh a lancé la création d'une franchise horrifique à succès, à savoir les contes d'enfance (souvent repris par Disney) pervertis. Mais là, vaut mieux s'arrêter là...