Preux qui restent
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Il y a des films sur lesquels on tombe par hasard, on se dit tient pourquoi pas qui arrivent à nous captiver. C'est le cas pour moi pour winter break.
Des gosses n'ayant nulle part où aller reste à l'internat pendant les vacances de Noël, avec pour professeur de garde, leur professeur le plus detesté, un vieux con , rustre, avec peu d'empathie et d'intérêt pour le monde excepté l'antiquité sa matière d'enseignant. Le plaid est de mise pour nous téléspectateur tant l'ambiance du film est glaciale sur tous les plans. on ressent la froideur et le calme de la neige à travers l’écran, la performance de Paul giamatti, les décors austères et les dialogues minimalistes et les pensées dépressives des différents personnages. paul giamatti me parait dans ce film être un magicien dans son rôle incarnant à la perfection un rofesseur grincheux et hautain qui, au fil de l'histoire s'humanise subtilement et devient un exemple pour nous tous sur chacune de ses actions et prises de décisions. Le personnage est complexe et surprenant, tiraillé entre son devoir de prof, de gardien scolaire et ses propres luttes/problème.
Il entretien et développe une relation particulièrement forte avec un des éleves qu'il garde, une sorte de quête pour trouver du sens dans des moments où tout semble figé, comme dans un hiver interminable. En parlant de moment figé, je suis resté pensif sur une citation du film que je viens d'aller récup sur internet car je n' avais plus en tête la formulation latine^^ :Tempus fugit, sicut nives cadunt (« Le temps fuit, comme tombent les neiges »). En effet, après chaque hiiver vient le printemps, c'est un constat que l'on doit accepter/subir, véritable en tout temps.
Devons nous, obligatoirement laisser quelques chose derrière nous ? Ou vivre pleinement sans s’accrocher ?
Créée
le 9 déc. 2024
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