Le Festin de Babel
Il faut commencer par chercher, longuement, à s’astreindre à un esprit de synthèse face au continent Winter Sleep. 3h16 de dialogues, la plupart en intérieurs nuit, ou lactés d’une lumière blafarde...
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Entre querelles et rhétorique se fendille le roc des certitudes. Ceylan sonde l’intime de l’être, son désenchantement et ses ressentiments. Ceylan a l’art de cerner ses personnages, leurs sentiments , leurs affrontements et leurs rapports aux autres et au monde. J’ai apprécié cela aussi dans « les climats » qui parle d’une rupture et en décortique les épisodes. Qu’il se soit inspiré de Tchekhov n’est pas étonnant car il y a une dimension très théâtrale due aux dialogues plutôt longs mais riches , qu’ils soient philosophiques ou politiques. C’est au final un film assez désenchanté et mélancolique. J’ai un peu pensé à Bergman dans ces discussions sur la religion, la destinée des uns et des autres, la dialectique des points de vue.
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le 4 août 2024
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