Wishmaster...version Wish

Il y a un mec peint en gris qui est censé être le Wishmaster, une actrice qui joue la fille paumée toutes les deux minutes, qui a besoin d'être secourue par un mec (ou plusieurs), fait des vœux nullissimes (ils n'ont aucun sens, si l'on essaie de se sauver en tout cas), le génie n'en a visiblement plus rien à faire de saboter les vœux (il fait ce qu'il veut, contrairement aux deux premiers films qui se cassaient la tête pour créer des vœux qui puissent être détournés par le Djinn), et il y a un mec

On adore cette dernière partie de phrase (la seule scène un peu amusante dans ce film très cheap et plat). L'ensemble du film se retient difficilement, si ce n'est qu'on s'y ennuie poliment, qu'on trouve que les deux premiers avaient au moins un peu d'égard pour la dégaine du méchant (ici on a sorti un rouleau à peinture, et on y est allés franco : "ferme les yeux, surtout"), pour son héroïne (avant, c'était une jeune femme qui se sortait de la situation en réfléchissant et prenant le Djinn à son propre jeu, faisant preuve d'intelligence, ici on a une jouvencelle en détresse qui ne sait plus rien faire si un mec ne se trouve pas devant elle avec une épée - et un brushing d'enfer), et pour les vœux (ils sont vraiment affligeants). La saga a perdu définitivement la main, après un deuxième opus déjà moins palpitant. Au pire, vous pouvez toujours sortir une petite bière, quelques potes, et mater ce film catastrophique comme un nanar, il y a vraiment de quoi faire.