Blumhouse, le Macdo du cinéma d’horreur comme j’aime les qualifier, lance les hostilités horrifiques de 2025 avec WOLF MAN.
Habituée à nous sortir un bon film tous les 63, est-ce qu’on tient ici la pépite de l’année ?
Une histoire assez banale, des acteurs quelconques, une ambiance toujours aussi impersonnelle et redondante, film après film. Pourtant, un goût de reviens-y persiste grâce à une atmosphère réussie et un suspense bien maîtrisé. Pas de doute, le film est bien signé Blumhouse.
Pour autant, le film ne casse pas deux pattes à un loup-garou (juste une ????).
90 % du film est tourné dans une obscurité quasi totale. Bilan : beaucoup de suggestions grâce à un sound design particulièrement réussi, des angles de caméra bien choisis et des jeux d’ombres suggestifs.
Cependant, on trouve des faux raccords à foison : la gosse qui met du rouge à lèvres à son père, et dans la scène suivante, deux secondes plus tard, le mec n’a plus rien ; ou encore une scène se déroulant en pleine nuit, suivie d’un plan où le jour est déjà levé.
Les personnages ne sont pas attachants du tout, à tel point qu’on se fiche complètement de leur sort.
Point positif :
Les effets spéciaux pratiques, en grande majorité, sont très réussis.
Mais de bonnes prothèses en latex n’ont jamais garanti une belle histoire. La preuve.
WOLF MAN propose une ambiance immersive, un sound design et des effets spéciaux convaincants. Pour autant, le film manque d’identité, se perd dans une histoire banale, peu intéressante et sans réelle conviction.
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