Le mojito, les saucisses, la tourte à la guiness et l'apéro (qui a dû constitué 80 % du repas en réalité) faisant leur petit effet, nous ne pouvions qu'enchaîner sur un petit film pas trop exigeant pour nos pauvres et malheureuses cellules grises molestées par le précédent film.
Nanar assumé de bout en bout ? C'est bien le problème du film en réalité. Il arrive à faire rire, en réalité contre lui-même, oui. C'est le propre de tout nanar, et en cela on les apprécie pour ce que c'est: des films sincères, portés des équipes enthousiastes avec peu de matos mais beaucoup de volonté.
Mais, et après ?
Tout suinte une sorte de volonté d'en rajouter encore et encore. La réalisation oublie de porter un regard sur ce qui se passe et tourne n'importe comment, suivi par deux monteurs épileptiques (les mecs, à deux vous n'êtes pas capables à faire un truc correct ?). Limite insultant les nanars qui tentent de faire quelque chose de correct sans y arriver. Un gros clignement de l'oeil, c'est fort peu ragoûtant venant d'une dame de deux cent ans, ça fait mal à votre virilité en prothèse.
Peut être que les auteurs voulaient parodier les films fantastiques/action. Il y a mieux.
Alors on fait mumuse avec les clichés, l'occultisme, on rajoute une louche de portnawak et de raccourcis que même les nanars n'osent pas faire (faire la fête dans un laboratoire, seriously ?), ça manque de pertinence parce qu'ils se moquent bien de ce que sont les nanars en réalité, détournant les codes sans véritable objectif que de se faire (bien) voir dans la petite niche des nanars, voire des Grecs.
Nan, ch'ui pô énervé. C'était une bonne soirée, en plus on était plus nombreux que lors de la première et Shame, de toutes les façons, c'est de la merde.
(Même si je ne l'ai pas vu)
(Mais je suis comme ça, je décrète)
(Vous avez d'ailleurs plus parlé de ce film que des deux films de la soirée d'ailleurs, shame on you)
(Oups...)