Lorsqu'on entends parler du "Césars de la meilleur photographie", d'aucuns peuvent s'interroger sur la pertinence de récompenser un art présent dans un autre (la photographie dans le cinéma).
Ici, c'est bien la photographie qui prend le pas sur ce "film", composé dune succession de portraits hauts en couleurs et en émotions.
Les sujets abordés sont universels : le spectateur est témoin des joies et des peines, saisi par les injustices et les inégalités, entrainé par la puissance de ces femmes si ordinairement extraordinaires qui témoignent de leur vie quotidienne passée et présente.
On sort de la salle comme on descend de l'avion, encore caressé par le soleil de l'Afrique, en ôtant nos lourds manteaux de Russie, en séchant nos vêtements encore humides depuis notre passage au Vietnam.