Masaru Konuma est un grand faiseur (« Femme à sacrifier », « La vie secrète de Madame Yoshino »), mais, il faut ici attendre la 40ème minute pour sans rendre compte : poursuite dans les escaliers, utilisation d’un feu de bois, gestion des couleurs (noir et orange) et des plans dans les scènes finales…On reprochera un scénario pourtant signé Kazuo ‘Gaira’ Komizu qui endort ou égare le spectateur vers d’autres histoires permettant à Miyuki Kawamura (Kazumi) et à Mami Ogawa (Yoshie Sakaguchi) d’avoir leur scène chaude. L’utilisation de la montagne enneigée aurait pu être propice à plus d’intensité dramatique. L’interprétation de Shihori Nagasaka (13 films dont “S&M Hunter: Wife to Be Molested” et” Flower and Snake 5” est correcte dans son rôle d’épouse honnête (Hiroko Yamagishi), tout comme celle de l’aubergiste perturbé (Ryôta Nakanishi). Même s’il est bancal et souvent malsain, Woman in a Box 2 a des éclairs cinématographiques qui méritent le détour.