Ce film n'est pas un film, ce n'est pas de l'art, c'est une dissertation de niveau collège qui surfe sur la vague.
Aujourd'hui, la mode est de traiter des problèmes entre les hommes et les femmes. Très bien, pourquoi pas, ce thème est important. Évidemment, pour la prise de risque, on repassera, car les thèses avancées ici assurent au film un caractère presque sacré d'inattaquabilité.
Mais ce qui pose problème, outre l'indigestion qui n'est pas loin, c'est que ce film est un déballage de lieux communs inintéressants, de répétitions (les scènes tournent en boucle avec quasiment les mêmes dialogues), et de discours bas de gamme.
Le seul rôle masculin est une sorte de chien-chien soumis absolument insupportable, mais c'est visiblement ce que l'on attend de lui, alors tout va bien.
Je ne vois pas ce que peut apporter au débat cet appel au séparatisme "homme-femme" sur fond de bigoteries. On pourra toujours me rétorquer que plusieurs points de vue sont défendus par les différentes femmes, mais non, la voix la plus forte porte l'idée que les hommes sont mauvais, qu'ils se défendent entre eux (en payant les cautions par exemple), et qu'il faudrait partir dans un endroit avec uniquement des femmes et des enfants.
Je ne sais pas s'il existe un terme qui applique au genre les mêmes systèmes de pensée que ceux du racisme... Mais une chose est sûre, c'est que si ce terme existe, alors il s'applique à ce film.
C'est assez incroyable de constater que les films qui passent pour les plus modernes reposent sur des concepts désespérément réactionnaires.