Avant d'être Wonder Woman, Diana, princesse des Amazones et combattante invincible vivait sur une petite île isolée, coupée du monde. En 1917, un pilote américain, Steve Trevor, s'écrase à proximité de l'île paradisiaque où elle vit alors que le monde est plongé dans la première guerre mondiale. Diana décide de quitter ses racines en compagnie de Steve, convaincue qu'elle peut arrêter la guerre.
Deuxième super héroine de l'histoire des super-héros avec Elektra, Wonder Woman débarque sur les écrans dans un long métrage attendu de 2h21. Le pari est de taille pour DC Comics après les échecs de "Batman vs Superman" au "script crétin" et "Suicide Squad" décevant et inoffensif.
Wonder woman est plutôt réussi pour un film de super héros compte tenu du grand nombre de productions déjà sorties en un temps record. La réalisation de Patty Jenkins (Monster) est efficace. L'introduction du film qui puise son inspiration dans les genres mythologique et fantastique en décrivant le monde des amazones et le panthéon des Dieux grecs est original. Par la suite, la narration devient plus classique et l'action prend le dessus.
Ce film devrait séduire le public acquis à ce genre de films. L'héroine est un mélange de charme, de candeur et de super pouvoirs. Tout à fait subjectivement, je lui trouve beaucoup plus de charme qu'à Captain America! Idéaliste, convaincue qu'elle peut changer les choses et armée d'une énorme volonté (et de ses super pouvoirs), Wonder Woman va se lancer à "corps perdu" (et quel corps!) dans la bataille.
Le film repose sur des scènes d'actions impressionnantes, notamment dans les tranchées, un sens de l'humour plutôt bien vu et beaucoup de complicité entre Wonder Woman et Steve le pilote. Et cette fois, il y a un scénario.
J'ai moins apprécié certains aspects du film. 2H21, c'est un peu long. On peut aussi regretter la mise en relief un peu poussée de la romance entre les 2 acteurs principaux et un film de super héros finalement plutôt standard.
Enfin, si Wonder Woman est incontestablement une héroine féministe, dotée d'un sacré tempérament, son coté sexy et peu vêtue risque de déplaire aux "chiennes de garde".
Au casting, l'ancien mannequin aujourd'hui actrice, Gal Gadot, "crève" l'écran aux cotés de Chris Pine (Steve), Connie Nielsen (la reine) et Robin Wright (Antiope).
Dans le genre, j'ai préféré la vision européenne transgressive et plus originale de "On l''appelle Jegg Robot" mais Wonder Woman demeure un bon divertissement.
Budget du film: 149 millions de dollars.
Ma note: 7/10