La femme est l'avenir de l'homme
Diana, princesse des Amazones a comme mission comme toutes les femmes composant la tribu de protéger l'humanité de la destruction voulue par Ares. C'était sans compter sur Steve, un espion américain ayant infiltré les allemands et démasqué. Nous sommes en 1916 et notre princesse va découvrir que l'humanité qu'elle souhaiterait défendre n'en vaut finalement pas la chandelle. Sauf que Arès s'est également invité auprès des hommes.
Attendu par tous les fans DC, dont votre serviteur en fait partie, cet opus se devait de remonter la pente de la relative déception suscitée par le Batman vs Superman. Cette mission est brillamment effectuée.
L'idée de génie fut de confier à une femme la réalisation de cet opus. Et Patty Jenkins en profite pour rendre un hommage à sa gente. Outre princesse Diana (très fort paradoxe avec la duchesse de York) et ses compagnes Amazones, théâtre de l'intro d'une vingtaine de minutes, une savante plus que douteuse et une opératrice sont fort bien mises en "valeur".
Mais l'on souhaitait avant tout voir un film de super-héros, et sur ce point, la déception passée est ici oubliée (notamment par une fantastique séquence de tranchées illuminée par la musique de Rupert Gregson-Williams aussi merveilleuse que Hacksaw Ridge). L'on a une vraie héroïne avec ses forces et ses "failles", un méchant bien vicieux (jolie petite surprise scénaristique) et des humains se demandant encore ce qu'ils font la au milieu.
Gal Gadot, qui passait presque comme un objet de désir dans sa première apparition sous les traits de l'héroïne, est magnifique et l'embargo provoqué par la nationalité de l'actrice est une invraisemblance illustrant la stupidité humaine. Mention très bien également à Ewem Brenner excellent en espion malgré lui et Danny Huston.
Un excellent moment détente à recommander vivement...