... Et c'est justement parce que ce n'est pas un film de super-héros qu'il est nécessaire.
Si c'était un homme qui s'agitait pendant plus de deux heures pour sauver un monde en danger je ne serais pas en train de faire cette critique. J'adore les films de super-héros, ils sont ceux que je déteste critiquer, je m'astreindrais donc à ne pas m'épancher sur les (trop) nombreux défauts de ce film.
WonderWoman n'est pas l'héroïne d'un film féministe, elle n'est pas la femme dans laquelle chacune des femmes devrait se reconnaitre. Mais le but d'un d'un film de super-héros n'est pas de faire dans le réalisme mais dans l'idéal stéréotypé et caricatural. Celui là n'échappe pas à la règle. Il s'agit d'ébahir le spectateur, de lui montrer ce qu'il ne verra pas ailleurs que dans des fictions. Et si j'ai été ébahis c'est parce que j'ai vu la porte du progressisme s'entrebâiller. Oui c'est jouissif de voir une femme (seulement à moitié humaine certes) surpasser le sexe fort dans un film à gros budget mais ce qui est vraiment remarquable c'est que ce personnage soit traité pour ce qu'il est et non pour ce qu'il représente. Je ne considère en aucun cas ce film comme féministe mais j'apprécie de voir un personnage féminin traité de la même manière qu'un homme dans ce type de film (ce qui est à mon sens une première). Je suis toujours crédule devant les super-héros, WonderWoman n'échappe pas à la règle c'est pour cela que je crois que ce film représente une certaine avancée.
Finalement si ma note reste basse c'est parce que WonderWoman reste un film moyen et cinématographiquement loin d'être mémorable.