Ted Barton aime Millgate, comme tout à chacun aime la ville de son enfance. De retour après des années d’absence l’enfant du pays se rend compte que tout à changé, et pire encore plus personne ne se souvient de la ville qu’il a connu. Lorsqu’il se rend compte que, selon les archives du journal local, il est mort à 9 ans de la scarlatine, il décide de mener l’enquête.
Pas de société futuriste et dystopique, pas de gouvernement oppressant, pas non plus de science fiction… Sommes nous réellement en présence d’un roman fantastique de Philipp K. Dick ? Oui !
En soi, sur le papier, une incursion dans le genre fantastique par Philipp K Dick cela pourrait paraître attrayant. En réalité c’est assez brouillon. On a même l’impression que l’auteur ne souhaite pas vraiment s’emparer du genre, puisqu’il ne peut s’empêcher de glisser des éléments de SF (les errants par exemple). Clairement le choix du fantastique est judicieux puisque le but de l’auteur semble plus de donner un sens à notre monde que de le mettre devant ses contradictions. Mais c’est là où le bât blesse: K. Dick n’arrive pas à maitriser les clefs du genre sur toute la longueur. En effet le début est accrocheur, clairement un suspense s’installe, mais la lecture du dernier tiers est tellement laborieuse que l’on en vient à se demander ce qu’il fait là.
Alors pourquoi mettre 6/10 ? Parce qu’un roman de PKD est mieux qu’un roman qui n’est pas de cet auteur: même si Les Pantins cosmiques n’est que la moitié d’un bon roman le talent de l’auteur est toujours bien présent.