Wonder Woman, Diana Prince, Princesse de Themyscira, fille du dieu Zeus & d'Hippolyte, reine des Amazones est de retour en 1984 en pleine guerre froide pour le neuvième film de l'univers cinématographique DC Comics, ce second chapitre spin-off inégal de Warner Bros. Pictures se déroule soixante-six ans après les événements du premier volet. La super-héroïne retrouve à la mise en scène de ce Blockbuster de 200 millions de dollars, la réalisatrice Patty Jenkins (Monster), scénariste et productrice, l'égérie DC est toujours interprétée par l'Ex-Miss Israël 2004, Gal Gadot (Fast and Furious 4, Triple 9) également productrice. Créé par William Moulton Marston en 1941 avec la participation du coup de crayon de Harry G. Peter, Wonder Woman est une princesse ambassadrice d'une tribu d'Amazones dont les origines sont liées à la mythologie grecque, équipée de son lasso magique et de ses bracelets pare-balles ! La belle amazone découvre la Pierre de Rêve et fait face dans ce WW84 à deux ennemis de la BD, sa célèbre Némésis, le Dr Barbara Ann Minerva, troisième incarnation DC de Cheetah interprétée par la super prédatrice Kristen Wiig (Mes meilleures amies, Downsizing) & le roi du pétrole Maxwell « Max » Lord / Pedro Pascal (La Grande Muraille, C'est nous les héros).
La vie est belle mais elle peut l'être encore plus !
À Washington, Wonder Woman combat un entrepreneur véreux et mégalomane, qui s'est emparé d'une pierre ancienne ayant le pouvoir d'exaucer les souhaits.
WW84 rencontre plusieurs reports dus à la pandémie de Covid-19, mais bénéficie notamment d'une sortie simultanée au cinéma et sur le service HBO Max aux États-Unis, pour un résultat de plus de 166 millions de dollars de recette mondiale. En France après plusieurs reports, la sortie cinéma est annulée, proposé directement en vidéo à la demande et physique.
Au casting extraordinaire, nous retrouvons également le capitaine de l'Entreprise Chris Pine (Star Trek, The Finest Hours), Robin Wright (Princess Bride, Blade Runner 2049), Connie Nielsen (Gladiator, Stratton), Kristoffer Polaha (Les Racines de l'espoir), Gabriella Wilde (Les Trois Mousquetaires, Carrie, la vengeance) et l'apparition dans le générique de fin de Lynda Carter (Bobbie Jo, Shérif, fais-moi peur) dans le rôle de la grande guerrière Asteria.
J'aurais aimé avoir plus de temps !
Washington, 1984. Archéologue au musée Smithsonian, Diana Prince est consultée par la gemmologue Barbara Minerva au sujet d'une étrange pierre ancienne. L'inscription en langue morte gravée sur le socle indique qu'il s'agit d'un talisman magique ayant le pouvoir d'exaucer les vœux des individus qui le touchent. Saisissant l'opportunité, Diana / Wonder Woman, souhaite le retour de son amoureux, le pilote Steve, disparu de sa vie en 1918. De son côté, la complexée Barbara demande à la pierre de la rendre aussi belle et déterminée que Diana. Entre en jeu Max Lord, entrepreneur mégalomane et star médiatique, qui subtilise le talisman. Lancée à sa poursuite, Diana découvre avec effroi que la pierre contient l'esprit du dieu du mensonge; et donc, que chaque gain obtenu grâce à elle s'accompagne d'une perte. Pour elle, celle de ses pouvoirs. Pour Max, l'amour de son jeune fils. Pour Barbara, sa gentillesse proverbiale. Car la voilà devenue Cheetah, l'ennemie jurée de Wonder Woman.
Ça c'est du cadenas !
Malgré une séquence d'ouverture sur l'île de Themyscira, spectaculaire et enlevée avec la jeune Diana, au fil des minutes l'œuvre va me désappointer dans ses longueurs et sa mise en scène du féminisme triomphant lors des scènes de combat à câbles notamment dans le centre commercial trop kitsch et la sortie d'Égypte qui permet à la donneuse de leçons Gabot, ancienne membre de l'armée de défense d'Israël de faire passer un message politique à controverses, seules les séquences d'actions à la maison blanche & l'affrontement final réhausse l'attention. Surchargé et moralisateur (contre le capitalisme, le monopole des médias, pour la vérité...), WW84 empreinte pas mal d'idée à des succès de l'époque de Big à Superman III, peu de surprises durant les 145 minutes de cette superproduction prévisible, c’est beaucoup trop pour une histoire pareille et Gabot/Diana malgré son armure de chevalier d'or n’a pas la carrure, ni les épaules sur la longueur. Les effets spéciaux sont parfois approximatifs mais il y a Pine avec son sac banane, les décors de la décoratrice française Aline Bonetto sont somptueux et l'ensemble est porté par la musique tonitruante de Hans Zimmer.
Côté distribution, c'est les Bad guys qui sortent leurs épingles du jeu, Wiig bien que sous-exploitée est convaincante (malgré le copier-coller de Selina Kyle) en scientifique maladroite, prend graduellement une assurance sexy jusqu’à sa transformation complète en Cheetah, Pascal lui semble tout droit tiré d'un Trump de mes chères années 80 et joue avec beaucoup de nuances le pauvre looser devenu un riche mégalomane. Pas le désastre annoncé, mais Wonder Woman 1984 ne répond pas aux attentes des fans. En attendant cette fois une version courte ! Exaucer !
C'est facile, c'est du vent et de l'air. Flotter dessus, l'attraper.