Bon, même si après un premier opus qui suintait de niaiserie et nous proposait un faux accent si coupé au couteau qu’on aurait pu se trancher les carotides de désespoir en l’entendant on n’espérait pas grand-chose de ce second volet, on est quand même déçu.
Tableau : oh, une pierre philosophale qui réalise tes souhaits les plus chers. Mais attention, n’est pas Voldemort qui veut et prends garde ou tu risquerais bien de te retrouver avec la tête de Chris Pine greffée sur la rétine dans tes pires cauchemars.
Bref, faire des vœux, c’est pas bien, mais tu l’as compris, parce que ce que tout le monde veut vraiment dans le fond, c’est être gentil avec son prochain. Et ça, c’est la Lumière de la Vérité Vraie qui vous l’apporte. Parce que c’est la vérité qui compte. Je te jure. Tmtc.
Le monde est beau, le monde est doux et oecuménique, il neige, les enfants rient, c’est la magie de Noël ❤️❤️❤️
C’est long, c’est vide, c’est MOCHE (une attention particulière a été délaissée pour l’armure aux ailes dorées en kit de Diana qui dessert autant le scénario que la photographie du film, qui par cette scène transite tristement d’un grotesque pitoyable à un nauséabond profond).
Ça fait deux films de suite qu’H. Zimmer nous fournit une bande originale triste et désagréable.
Même le petit minois de Pedro Pascal ne sauve pas le tout, passée sa réplique culte des premières scènes : « Life is good. But it can be better ! »
C’est sûr que ma vie aurait été better sans le visionnage de ce film. Au moins, au lieu d’être d’emblée diffusé en salle, il ne m’aura pas coûté plus cher qu’un remplissage de Captcha et 2h30 de ma vie, irrémédiablement perdues.