Tonton Warner, Rend l'argent ! .....ah bah non en fait j'ai pas payé pour ce film (cinoche fermé, tout ça tout ça).
Et tant mieux, le moment le plus hypant c'était quand j'ai vu la bande annonce sur fond de New Order.
Donc c'est l'histoire d'un scénariste qui prenait graaaaaaaaaaaaaaaave son temps pour nous décrire les persos : leurs motivations, leurs désirs, leurs moments de faiblesse. Mais bon, ça passait, on se croyait devant une série. Diana se sent seule OK, Barbara ne se sent pas reconnue OK, Pedro se fait humilier devant son fils OK.
C'est beau, y'a des surcadrages et pleins de couleurs. Chouette musique.
Et là paf ! notre scénariste attrape le covid, tonton Warner pousse au cul et c'est le stagiaire qui hérite du scénario.
La main tremblante, il ne sait que faire....il est bien conscient que son école pay-to-win lui a permis d'être là alors qu'il n'a pas un sou d'imagination.
Il a trouvé ! il tapote "cahier des charges netflix" sur google et le tour est joué, ça filera assez de grain à moudre au réal et tonton Warner se sentira progressiste.
A partir de là y'a plus rien qui va :
- Barbara qui était quasiment le personnage principal subira le "Rose effect" de Star Wars 9 et disparaîtra de l'histoire au point de vu de son rôle : mobile foireux - tiens elle a 2 voeux ? - je suis invincible !!!! ah bah finalement non - je meurs - ah bah finalement non - tiens je ne suis plus un tigre alors que je n'ai pas renoncé mon voeu et que j'ai confirmé mon passage du côté obscur 3 minutes plus tôt et ma volonté de non repentance.
- Un type qui ressemble autant à un maya que la lady anglaise Gabriella Wilde ressemble à une russe s'appelant "Raquel" débunke le pouvoir du méchant avec un livre sorti de son cul et Chris Pratt le débunke encore une fois avec une bonne vieille analogie via un proverbe du Midwest.
C'est pas comme si le film nous avait présenté le truc exemples à l'appui depuis 40 minutes. Le stagiaire a dû penser que ce n'était pas assez clair. Ou qu'on était trop con pour comprendre.
Il a aussi dû penser que "Maya" ça sonnait mystérieux et que Gabriella Wilde était trop hot pour ne pas parler avec l'accent russe.
- Dans tout ce bordel, Wonder Woman fait une pause et part dans le ciel 5 minutes. Elle s'est rendue compte qu'elle pouvait voler en lançant son fouet au loin ou un truc du genre.
- Ou alors c'est lié au fait que Chris Pratt, qui est un amas de bons sentiments ayant la forme d'un blond, venait de lui démontrer dans un deuxième film d'affilée qu'une femme n'est rien sans son homme. Wonder Woman ira ensuite de manière très attendue se saisir de son armure de Saint Seiya rappelant étrangement une collection de poêles en cuivre accrochées au dessus de la hotte.
A ce moment là, tout le monde a commencé à trouver que le message féministe commençait à battre de l'aile (voire des 2), d'autant plus que le consummer-panel consulté à grands frais trouvait le film trop mou.
Tonton Warner a donc demandé aux devs de rajouter une île en CGI toute moche qui serait une copie d'Amazon Lily avant que Luffy viennent y montrer que c'était lui le patron.
A noter un effet particulièrement marquant : Une enfant de 6 ans courre plus vite qu'une adulte en ayant exactement la même foulée, ça piquait autant les yeux que les Volturi avançant sur tapis roulant de Twilight.
N'ayant pas non plus d'idées pour la scène post-crédit, notre cher stagiaire se contentera de faire apparaître Lynda Carter, ancienne interprète de Wonder Woman tout comme un magicien fait apparaître un lapin de son chapeau, tout comme Bigard fait apparaître un bruit de pet dans sa blague. Et ouais. t'as vu, la boucle est bouclée.
Bon, j'ai pas tout compris à la fin mais je crois que c'est ça :
Finalement, Pedro Pascal se rend compte qu'il veut juste chiller avec son gosse et annule d'un coup tout ses méfaits pfuuuit les missiles disparaissent. Bah oui, il avait 7 jours pour se rétracter, c'était écrit dans les CGV d'abord. Dans la foulée le patron de Pfizer renonce aussi a son voeu de se faire un max de blé en vaccinant tout le monde, de gré ou de force, et rend son satellite de propagande mass média à l'armée américaine. Ah bah non finalement, car Cheetah a disparu du scénario.