Eblouissante démonstration de virtuosité technique, "Wonderful Days" fascine immédiatement par sa beauté visuelle - qui atteint parfois une sorte d'état de grâce - et la cruauté de son univers, mais fait rapidement preuve d'une terrible impuissance lorsqu'il s'agit de construire un récit un tant soit peu captivant, qui ne soit pas archi balisé et ultra connu. L'intrigue mêlant amour, dépit, réflexions écologiques et faits d'armes désespérés, renvoie au tout-venant de l'anime nippone, et le spectateur s'enfonce lentement dans l'ennui le plus profond, bercé quand même par les douces mélodies renforcent l'aspect crépusculaire de cette oeuvre à demi ratée...
[Critique écrite en 2005]