Un nouvel animé issu du pays du soleil levant survenant, une joie non dissimulée m'habitait tandis que je me rendais dans les salles obscures, juste après le sympathique et surtout très beau les enfants de la mer !
Mais Wonderland, le royaume sans pluie, n'est manifestement pas destiné aux mêmes publics.
Il est certes magnifique, rendant un hommage au studio Ghibli, par ses couleurs, ses végétaux floraux, ses intérieurs, ses accessoires domestiques. C'est une véritable féerie de paysages et de formes de bout en bout.
Du côté du scénario en revanche, il s'agit là d'une fable extrêmement classique dans la veine de contes pour enfants que l'on connaît bien : une jeune héroïne qui devient l'élue d'une forme de prophétie, part en quête des éléments et alliés nécessaires à la réalisation d'un quête, via une narration linéaire jusqu'à la résolution de l'objectif.
Dans Wonderland, le royaume sans pluie, Akané, jeune fille boudeuse, se voit propulsée dans un univers parallèle qu'elle doit sauver. Entourée de ses amis, parée de son courage, elle va réussir par sa candeur à résoudre les difficultés. Cette fable naïve, pétrie de messages écologiques, est parfaite pour éveiller ou développer la conscience verte des jeunes enfants. En revanche, point de second degré comme souvent dans les animés nippons, les plaisanteries et autres rebondissements étant clairement destinés à un public peu mature. En outre, la résolution du problème final s'effectue avec une candeur inouïe qui ravira les plus jeune mais pourra laisser pantois les plus grands. Si l'habillage peut faire songer au voyage de Chihiro, le contenu et les références en sont fort éloignées.
C'est pour cela que la note de 7 s'adresse au jeune public ; pour les adultes (ou jeunes adultes) qui s'attendent à des références les concernant, il faudra revoir vos exigences à la baisse. Vous voici prévenus !