World War Z: Mucho Gusto!
Les accoudoirs de mon siège de cinéma ont pris chers!
Un climat anxiogène qui s'installe dès les premières minutes du film et qui ne faiblit pas durant 2 heures, des zombies énervés et bien foutus et un Brad Pitt à l'aise qui bourlingue en voiture, en avion, en caddie
et même en bicyclette comme Perrette...ah oui, et en hélico aussi. On ne s'ennuie pas une seconde, ou peut-être un peu pendant les discussions quand on a lu le livre.
Ici les zombies sont en mode "28 jours plus tard" et c'est tant mieux. La scène en Israël ou ils déferlent comme des supporters de l'OM venant de perdre un match amical contre le PSG(et vice-versa) et ces scènes de fourmilières géantes offrent un spectacle plutôt réussi. Même si la deuxième partie du film se recentre autour de Gerry Lane et de sa théorie, la tension n'en est pas moins affaiblie, au contraire, elle prend un tout autre aspect, un peu plus intimiste cette fois, à la "Rec", la lumière en plus.
Mère nature est une garce. Là ou d'autres films de zombies s'arrêtent sur ce constat et nous laisse un peu sur notre faim, le film(et le livre) tente de donner une explication à cette hystèrie collective en s'appuyant sur des explications scientifiques que je n'irai jamais vérifier, le Brad qui ne sait quelle maladie s'inoculer...typhus, grippe espagnole, ebola...
Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse!