Quand le film de zombies devient un blockbuster !!!
Le film de zombies: Ce genre inventé par Romero, commençait à s'essouffler ces dernier temps. Il est vrai que dénoncer une société en déclin comme la notre est un sujet en or pour ce genre de film encore faut-il savoir lire entre les lignes car le film de zombies a beau être gore à souhait divertissant et fun, il n'en reste pas moins fantaisiste et totalement fictif.
C'est là qu'intervient WWZ. Basé sur un roman de Max Brook, on y suit un ex agent de l'ONU devant faire face à une pandémie zombiesque, qui pour protéger sa famille accepte d'aider ces derniers à trouver le patient zéro afin de créer un remède. On pensait qu'avec ce film, Marc Forster renouvellerait le genre, mais il se contente juste de mettre son point de vue à échelle mondiale. Car si ses prédécesseurs filmaient la bataille d'un groupe de personnes pour survivre, Forster lui filme le monde en plein chaos. Car ici on ne dénonce rien du tout, c'est la guerre point barre.
Donc pas de sang, de gore,de tripes ou de membres arrachés ( en attendant la version longue non-censurée ) mais plutôt un déluge d'images saisissantes voire bluffantes d'armées de zombies enragés chargeant leurs proie comme de véritables prédateurs affamés. On ne parle plus de film de zombies mais belle et bien de blockbuster. Les codes sont complètement transformés et le spectacle est au rendez-vous. Bizarre pour un film de zombies diront certains, j'ai envie de dire nouveau et pourquoi pas après tout !!!
Les scènes de charges de zombies sont hallucinantes, le rythme sans temps mort, les effets spéciaux sont bluffant et la 3D inutile comme à chaque fois est plutôt bien faites. Quant au changement de narration et de rythme pour la scène finale où on passe de l'excitation, du frisson et du stress qu'on a ressenti pendant presque tout le film à cette angoisse qu'on ressent quand on regarde un film d'épouvante, ça sent la réécriture de script à plein nez...
C'est vraiment dommage car les 3/4 du film, on est tenu en haleine. Jusqu'aux 30 dernières minutes où le scénar' se perd pour ne plus jamais revenir. Plus de patient zéro, solution miracle trouvée, moments de bravoure pour la mettre en place et générique. Emballé c'est pesé !!! Et on en saura pas plus sur les origines du virus et le patient zéro.
Malgré tout on passe un bon moment si on oublie les incohérences, un Brad Pitt totalement transparent et un casting secondaire très sous-exploité. J'en attendais peut-être un peu trop !!!