J'aurais pas payé 2Euros de plus pour voir cette daube en 3D.
Alors certes, la 3D doit amener un plus au visuel c'est indéniable, mais tachons cependant de ne pas perdre de vue que les graphismes sont 50% guère plus des avantages et du plaisir d'un film...vous voyez ?
La mise en scène est belle, les tons de l'image aussi. Mais quoi de plus ?
- World War Z - c'est - 28 jours plus tard - sans le côté immoral qui fait bondir ; c'est - Resident Evil - sans le charme de Mila Jovovich. L'équipe du film a branché ses grosses pompes à merde pour sucer d'à côté tout ce qui pouvait lui paraître intéressant, puis embauché Brad Pitt comme argument de vente. Le scénario nombrilise littéralement son acteur principal, et n'est qu'un amas de déjà vu qui ne laisse aucune chance à la surprise avec des situations toujours plus prévisibles...puisque repompées.
Les messages stéréotypés "superproduction américaine" se multiplient, pas forcément débiles mais seulement rébarbatifs : La bonne famille qui veille sur l'enfant latino comme si c'était le sien, les juifs qui portent secours aux musulmans et s'unissent contre le fléau... juste pour dire que l'Amérique, c'est bien.
Mais c'est encore rien...
La fin. Pour marquer le coup, - World War Z - déroule une fin pourrissime où l'improbable, l'inexplicable, l'inexcusable atteignent cette fois des sommets. Expédiée en 5 minutes chrono, elle termine de nous convaincre que OUI, on s'est bien foutu de notre gueule.
Merci, les mecs !