Bien plus réussi que Rubber à mon goût, Wrong pèche par les défaut de son réalisateur, qui tient à tout pris à perdre le spectateur. Dès la scène d'introduction, le public sera sindé en deux parties : ceux qui voudront percer la pensée de Dupieux, et ceux qui accepteront de se laisser porter par sa folie créatrice. Après ma récente expérience avec Rubber, je m'étais résolu à me ranger du côté des seconds. J'ai ainsi pu apprécier pleinement l'absurde développé tout au long du film, qui vient - de mon point de vue - consacrer Dupieux comme le successeur, un peu plus sombre certes, de Ionesco.