Un cerveau de série z branché sur un corps de classique du cinéma westernien, c’est ce qui ressort de cette entreprise d’un inintérêt stupéfiant. L’étirement de la greffe illustre en outre l’insistance sadique du promoteur de la chose (Costner ou un autre). On peut au moins s’endormir devant, peut-être c’est fait exprès. Avant de sombrer on peut vaguement s’amuser à voir des images sorties de grands classiques, qui n’ont pas d’autre justification que de remplir le tableau (le film a d’ailleurs un côté dinde de Thanksgiving). Ça fait penser à Van Sant refaisant Psychose mais à l’échelle du western. Ça passe peut-être mieux si on coupe le son (ça permet au moins d’éviter la musique, un sirop dégoulinant qui condamne le film dès les 1ères minutes). La lumière est en effet très bien et c'est correctement filmé, ce qui explique l'indulgence de ma note. Certainement à recommander aux insomniaques.
Artobal
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le 21 févr. 2013

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