Je suis allé voir cet ultime volet de la saga X-Men à reculons, à cause des critiques assassines. Je me préparais à la déception, surtout après Apocalypse (qui n’était pas mauvais, mais qui ne cassait pas la baraque non plus). Eh bien, contre toute attente, j’ai beaucoup aimé Dark Phoenix, en grande partie pour sa noirceur assumée et son absence totale d’humour.
Pour moi, le principal défaut des films de superhéros actuels est l’omniprésence d’humour (gamin, la plupart du temps). Là, il n’y a pas une seule blague de faite par l’un des personnages (pas même Quicksilver [difficile en même temps, vu qu’il apparaît furtivement dans ce volet]). Cet élément manquant a ainsi fait que j’ai beaucoup apprécié mon visionnage. Ça m’a fait du bien de voir qu’on pouvait écrire et réaliser un film de ce genre 100 % sérieux, où l’émotion et la psychologie des personnages sont de mises et travaillées.
Les deux gros points forts de Dark Phoenix sont ces éléments-là. Les personnages sont tourmentés par ce qui arrive à leur amie et aussi en plein deuil, à cause de la mort brutale de l’un de leurs collègues. Chacun d’eux est mis en lumière, notamment ceux qui avaient été expédiés dans le film précédent (comme Tornade). De ce fait, je les ai tous trouvés attachants et j’étais triste de les quitter. La scène finale m’a d’ailleurs fait sourire, car c’est un beau clin d’œil à la saga entière (et également une manière de « boucler la boucle »).
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