Lorsque Bryan Singer décida de quitter le navire des mutants pour se diriger vers Metropolis, Satan... euh, je veux dire la Fox, le remplaça par Matthew Vaughn qui quitta aussi le navire (parce qu'ils sont cons chez la Fox) et finalement par Brett "Rush Hour" Ratner. Et là commence la déchéance! En cinq ans, on aura eu le droit à un troisième volet neuneu bourré de personnages à n'en plus savoir que faire et un spin-off encore plus débile.
C'est alors que Bryan Singer revint tel un messie accompagné de Matthew Vaughn (qui a fait ses armes sur l'excellent Kick-Ass) et nous emmène aux sources de la saga cinématographique. Ainsi, on assiste à la naissance de ce que deviendront les X-Men, à l'amour fraternel qui lie Erik Lensherr et Charles Xavier plongés dans une guerre froide manipulée par un Kevin Bacon badass (qui vient de rajouter un bon nombre d'acteurs à son jeu bien connu).
Débarassé du joug créatif de la Fox, Vaughn et Singer nous offre un film avec de vrais personnages qui ont de véritables émotions crédibles. L'alchimie entre les deux acteurs de tête ainsi que la bande de jeunes mutants est parfaite. La scène de la parabole, par exemple, entre Erik et Charles est vraiment touchante.
Dans la lignée des deux premiers volets de Bryan Singer, Vaughn parvient à y ajouter sa patte et insuffle encore plus de fun dans les dialogues, les relations entre personnages, les scènes d'action, les caméos et autres clins d'oeil obligatoires. Ces caméos sont bien amenés et ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe contrairement à la soupe de cheveux d'Iron Man 2. On a droit à une apparition d'anthologie à se plier en deux.
Pour conclure, après 8 ans depuis X-Men 2, nous avons enfin droit à un très bon X-Men et personnellement, je me suis enfin réconcilié avec la saga!