Il faut bien reconnaître que ça ne casse pas trois pattes à un canard...
Ah, j’avais oublié que Taylor Kitsch jouait dans ce préquel X-Men, intitulé Origins : Wolverine ; après réflexion, c’est en soit normal, ce dernier campant un personnage secondaire nous faisant l’effet d’un cheveux sur la soupe.
Mais, suis-je bête, c’est vrai que ce film regorge d’énergumènes dans le même genre !
Eh oui, après un deuxième visionnage pas fastidieux, mais néanmoins désappointant, il est clair et net que ce pourtant prometteur spin-off centrée sur la charismatique Wolverine est un certain foirage en règle ; Gavin Hood signe donc là l’opus le plus faible de la franchise X-Men au cinéma, non sans pour autant être un navet sans nom.
On va donc débuter par l’énumération des points relativement satisfaisants de ce long-métrage, avec en tête de file un Hugh Jackman au top du top de sa forme : aussi énergique qu’habité par le personnage, la prestance de celui-ci porte donc le long-métrage, qui s’avère être malgré tout un divertissement somme tout appréciable.
Dans la forme rien de bien folichon, les effets visuels et autre BO se voulant tout juste correctes ; on tique donc véritablement vis-à-vis du fond de cet X-Men Origins premier du nom, l’intrigue étant cousu de fil blanc.
Téléphonée au possible donc, celle-ci fait également preuve d’un certain lot d’incohérences et autres facilités, tandis que du côté des protagonistes on fait la grimace : comme déjà évoqué il y a là en effet un trop-plein d’hurluberlus pas suffisamment approfondis, voire même plus ou moins inutiles.
Le parfait exemple en la matière est Gambit, tandis que l’anecdotique Bolt (Dominic Monaghan) mérite aussi une médaille ; mais le plus décevant reste le personnage culte de Deadpool, ici campé par le fadasse Ryan Reynolds, dans une version aseptisé du super-vilain psychotique.
Ainsi ce spin-off sur Wolverine brille uniquement de par la présence de son principal sujet, le scénario et les autres protagonistes conférant au long-métrage des allures de série B passable ; et compte tenu de sa place dans l’univers prolifique des X-Men, la pilule est assez difficile à avaler.
Bref, sympathoche mais décevant.