Ciao amore
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La trame est très conventionnelle : deux frères, Dany, 16 ans, blond décoloré, homosexuel, se prostituant occasionnellement et Odysseas, 18 ans, serveur à Athènes et rêvant d’une carrière musicale, Albanais par leur mère, Jenny, chanteuse de cabaret (et fan de la chanteuse italienne Patty Pravo) qui vient de décéder en Crète, décident de retrouver leur père biologique (
qui ne les a jamais reconnus et dont ils n’ont aucun souvenir, ayant été abandonnés à 2 et 4 ans, d’où son surnom d’ « innommable »
) à Thessalonique où il est député d’extrême droite et à l’aide d’un ami de leur mère, Tassos, homosexuel et tenancier d’une boite de nuit afin d’obtenir la nationalité grecque. Malheureusement, le film est brouillon (on dirait un film américain indépendant) et part dans tous les sens : outre sa longueur (2 h à 3 mn près), il est pénalisé par son manque d’originalité (relations entre 2 frères dissemblables et quête du père, thème maintes fois traités au cinéma) avec des scènes « gratuites » et/ou oniriques (celles du lapin, symbole possible d’une enfance perdue) ; seul son ancrage dans une réalité sociale dure (groupuscules fascistes hostiles et violents vis-à-vis des émigrés et homophobie) le sauve de l’ennui.
Créée
le 25 déc. 2021
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