Chronique d'une petite ville minière du Japon, où l'on suit des destins qui se croise. Une lycéenne qui proteste silencieusement en centre-ville, au grand dam de son père policier. Des bandits pieds-nickelés. Et un immigré coréen, ancien cavalier olympique qui a tout perdu.
Si vous chercher de quoi vous remonter le moral, passez votre chemin. "Yamabuki" est un film tristounet et grisâtre. Il n'y a pas de musique, l'image est froide, et très granuleuse (l'ensemble a été tourné en 16mm, format habituellement réservé aux films amateurs ou aux documentaires).
Et surtout les intrigues évoluent lentement, par des dialogues souvent écourtés de leurs éléments clés, que l'on ne comprendre qu'après-coup. Bref, c'est un peu longuet, même pour seulement 1h35.
Néanmoins le film offre un portrait acerbe de la société japonaise, et est porté par de bons comédiens.