Quand le sang a la couleur de l'or

Bofbof.

Ça ne raconte pas grand chose et le peu que ça raconte c'est mal raconté. C'est-à-dire qu'on voit des meurtres, un type qui conduit quand il n'est pas dans sa cuisine à végéter et puis de temps en temps des conversations téléphoniques au cours desquelles le tueur dit à l'autre qu'ils sont pareil... le dénouement est ridiculement prévisible sans même que les auteurs se donnent la peine d'écrire l'évolution ; cela apparaît donc plus comme un twist de fin que comme un véritable travail narratif.

La mise en scène est plaisante pour le jeu des couleurs... mais passé les jolis filtres, on se rend compte qu'il n'y a pas grand chose à manger. Un plan choc-clin d’œil, pour le reste, c'est assez plat, peu inspiré. La volonté esthétique est bien là, mais le talent ne suit pas ; pire, le réalisateur abuse de quelques effets de style comme le travelling discret, à des moments qui ne le nécessitent absolument pas. L'acteur a une bonne tronche mais ce n'est jamais vraiment exploité ; en gros, il doit faire la tronche tout le temps. Les actrices sont pour la plupart mauvaises...

Bref, ce court métrage est assez ennuyeux à regarder. En plus, l'affiche est quand même un peu moche.