On a pour habitude de prêter attention aux sortie de films de Danny Boyle. Qu'on le veuille ou non, il reste l'un des réalisateurs les plus talentueux du cinéma actuel . De plus il n'est jamais vraiment là ou on l'attend, capable du meilleur (transmotting) , du surprenant ( 28 jours plus tard) , de l' inattendu ( Slumdog millionaire), du nettement moins bon ( une vie moins ordinaire).
Le voir , associé à Richard Curtis le scénariste star de la comédie british comme on l'aime( avec 4 mariages et un enterrement, Coup de foudres à notting hill, Love actually) était une vraie curiosité , voir même une grosse attente.
Alors , bien sur pour les français, le pitch de ce musicien lambda qui se réveille un matin dans un monde qui a , sauf lui, oublié l’existence des Beatles fait furieusement penser à Jean Philippe, le film ou Lucchini se réveillait dans une France sans Johnny .
Mais la comparaison s’arrête là , car Yesterday est infiniment meilleur .
On y retrouve la dérision , l'humour et le coté feelgood propre au scénarios de Richard Curtis, porté par la mise en scène toujours brillante et inventive de Danny Boyle et la musique des Beatles.
Ces trois ingrédients valent à eux seuls le détour et offrent à ce film une fraîcheur salvatrice alors que le film sort en pleine période de canicule...
Bref , si ce n'est pas un chef d'oeuvre, yesterday reste un excellent feel good movie qui donnera bien des complexes à la quasi totalité des comédies produites à la chaîne en France qui ferait bien de s'inspirer de son écriture, de ses personnages et de sa mise en scène.