Une fois encore, Danny Boyle m'a baladé de bout en bout. Au début du film, on part sur une histoire banale, qui tourne à la comédie (un peu dans le genre de "Jean-Philippe"), le héros découvrant, après un accident, que Les Beatles n'ont jamais existés. Et il en profite le bougre, jouant de son talent et de sa mémoire pour faire sienne les mélodies des Fab Fours.
L'histoire va peu à peu de muer en comédie romantique à l'anglaise, et je dois dire que je m'apprêtais à décrocher lorsque le réalisateur nous retourne en passant dans la psychose du personnage qui sait qu'il n'est pas ce qu'il prétend être, et que d'autres savent.
S'en suit une scène qui m'a prise aux tripes, tant parce que l'on en s'y attend pas que par l'impossibilité de la chose et par le fait que nous sommes tellement à penser "et si…" Enfin, une fin en apothéose jubilatoire qui nous laisse sur notre petit derrière pour nous dire "Bravo Danny Boyle !"