Le second film, plus court et plus rythmé, paraît paradoxalement plus long. En fait, Keisuke Kinoshita a retiré l'élément fantastique de l'histoire. Oiwa ne revient pas hanté Iemon dans cette version. Ses rares apparitions (après sa mort) sont dues à la psyché tourmentée du mari. Clairement le réalisateur semble être moins emballé, moins intéressé. Le récit se déroule sans accroc, ça se conclut vite fait sans trop d'émotions. Même la musique devient mécanique et fatigante. Dommage car la 1ère partie est l'un des plus beaux mélodrames de Kinoshita.