Un slasher sauce « famille en détresse » qui n'a rien pour lui.
Le scénario offre en tout et pour tout un seul malheureux rebondissement, que l'on peut anticiper au bout de la première demi-heure de film.
Mais après tout, un script pauvre qui tient sur un timbre poste, pour un film d'horreur sans cervelle, c’est une habitude, voir une institution, mais ici c'est vraiment affligeant. On désespère comme un affamé pour une miette de suspense, un retournement de situation, ce qui n'arrivera jamais.
Les scénaristes étaient certainement trop occupés à peaufiner les lignes de dialogues. Oui c’est sûrement ça!
Bah non. Tant pis pour le spectateur déjà malmené par un jeu d’acteur ridicule, les lignes de dialogues sont écrites en sus par des manchots sans imagination, qui se cachent sans honte derrière les vieilles ficelles rongées des films d’horreur.
Le sort des protagonistes, égorgés ou non, ne vous fera ni chaud ni froid, tant ils sont tous antipathiques et sans vies, et ce n’est la danseuse étoile Sharni Vinson, la survivaliste (je me marre) de notre groupe de victimes qui apportera quoi que ce soit à ce brouillon inachevé.
La bande-sonore? Inintéressante. Ou peut-être bien inexistante.
Pour finir sur une note positive, les scènes de violence sont bien faites d'un point de vue esthétique, mais là encore, les bonnes idées ne se bousculent pas. Il y en a, pourtant, des façons de faire mourir un être vivant.