Noir de Belgrade

Un délinquant débarque à Belgrade, collabore avec la police et s'enfonce dans le crime. Le film est un symbole de la "vague noire" qui déferla sur le cinéma yougoslave à la fin des années 60/début 70 et dont le meilleur représentant est Dusan Makavejev. Jovanovic, lui, n'a tourné ensuite qu'un seul autre long-métrage et quelques documentaires. Jeune et sain comme une rose fut immédiatement interdit par le régime de Tito et ne sortit pas sur les écrans avant 2006. Ce manifeste punk aux lignes narratives peu lisibles est assez indigeste à vrai dire et son message anti-communiste, dilué dans un déluge de fusillades et d'images tressautantes, d'un intérêt limité. Un document, tout de même.