La Galice jusqu'à l'hallali
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Un couple kosovar, qui a perdu un enfant dix ans plus tôt, se désespère de ne pouvoir devenir parents à nouveau. Et va jusqu'à consulter un sorcier. Profondément ancré dans le milieu rural du Kosovo, avec ses traditions et ses superstitions, Zana est le premier film de fiction d'Antoneta Kastrati, qui a perdu sa mère et une sœur durant la guerre dans son pays. Il ne s'agit pas de sa propre histoire mais d'un rappel des traumatismes invisibles qui continuent de hanter les habitants du Kosovo. L'interprète principale est exceptionnelle de douleur muette mais à mesure que le film plonge dans la névrose de son personnage, sa noirceur devient presque insoutenable sans être nuancée par la fluidité du récit. Au-delà de la terrible réalité du passé, c'est le quotidien d'un petit village kosovar, désormais en paix, que l'on retient, montré avec une vraie délicatesse dans la mise en scène. Zana a représenté son pays pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
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Créée
le 11 janv. 2020
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