Film courageux parce qu'il interroge beaucoup de stéréotypes et tout particulièrement la supériorité des hommes, en inversant le rapport de force. Un projet passionnant et volontairement loin des recettes du succès actuel, mais qui, malheureusement, n’aboutit pas.
Un COURT MÉTRAGE de 25 minutes aurait largement suffit, le film est trop long. Les dialogues, à force de chercher la réplique que tout le monde va répéter, sont LOURDS DINGUES. L'histoire est tellement puérile qu'elle a sa place dans une cour de maternelle, les personnages n'ont aucune profondeur humaine et les acteurs jouent la comédie, sans épaisseur. Les tensions inconscientes, qui servent de trames au film, sont finalement bien trop minces et manquent de référence culturelle. Charles Baudelaire explique que "plus l'homme cultive les arts, moins il bande. - Il se fait un divorce de plus en plus sensible entre l'esprit et la brute. - La brute seule bande bien, et la fouterie est le lyrisme du peuple". Zénithal ne décolle jamais et stagne. Un film c-anal+ digne des années 80, avec ce petit goût d'entre soi fétide.
Ses auteurs le destinent à devenir culte mais il ne franchira probablement pas la postérité et restera un gros brouillon. Je salue néanmoins l’effort de vouloir SORTIR DES STANDARDS DE L'INDUSTRIE DU CINÉMA en tous points. J'aurais aimé prendre autant de plaisir à le regarder que les auteurs en ont pris à le concevoir mais ça n'a pas été le cas.